Fardoise nous propose de fêter le printemps durant les 3 derniers samedis du mois de mars :
« La nature renaît ! «
Je vous présente un tableau du peintre belge Isidore Verheyden (né à Anvers le 24 janvier 1846 et décédé à Ixelles le 1er novembre 1905) formé à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles . Il peint des portraits, des natures mortes, mais surtout des paysages réalistes de la côte à la Campine.
Il fut membre du Groupe des XX de 1884 à 1886.
LE VERGER AU PRINTEMPS
Isidore Verheyden (1846-1905) – Verger au printemps – 1878 – Photo faite au Musée des Beaux-Arts de Bruxelles.
Je souhaite un bon weekend à vous qui passez sur mon modeste blog. A la semaine prochaine si tout va bien !
J’ai beaucoup aimé ce tableau, parce qu’il me rappelle des moments heureux de ma jeunesse, avez-vous remarqué les vaches et la volaille dans ce verger ? Dans les années début 1950, nous habitions dans une demeure(appartenant à un oncle qui avait besoin d’aide et dont mes parents s’occupaient) . il y avait un très grand verger avec énormément d’arbres fruitiers et où les poules de l’oncle couraient et picoraient en toute liberté … Un souvenir d’enfance de mes 10 ans. …
Fardoise nous propose pour la 1ère quinzaine de mars : « Il faut toujours un vase pour mettre les fleurs »
Je vous présente, en premier lieu, un tableau peint par un peintre belge :
RIK WOUTERS (Maline (Belgique 21 août 1982-Amsterdam 11 juillet 1916)
Les lilas – 1913 – photographié au Musée des Beaux-Arts à Bruxelles en 2017.
Il a laissé une œuvre éclatante et colorée, loin des drames qui ont marqué son existence jusqu’à sa disparition prématurée en 1916, à l’âge de 33 ans. Il a dominé tant la peinture, la sculpture que le dessin : son parcours extraordinaire l’érige aujourd’hui en Maître incontestable de l’Art moderne en Belgique. L’art de Rik Wouters, c’est avant tout une abondance de couleurs et des sujets authentiques simples, touchants. Par son langage visuel, la construction de ses sujets est la richesse lumineuse de sa palette, il a développé un style d’avant-garde, tout en ayant été associé à Ensor et Cézanne.
Comme je ne pouvais me décider , je vous présente également un tableau d’Henri Matisse, né le 31 décembre 1869 au Cateau-Cambrésis et mort le 3 novembre 1954 à Nice, est un peintre, dessinateur, graveur et sculpteur français.
Henri Matisse – Femme lisant (huile sur toile marouflée sur carton) – Photographié en 2017 au Musée de Beaux-Arts de Bruxelles
Voici un extrait lu chez :Calliope-art-culture:
« C’est autour de l’artiste Henri MATISSE que naît ce mouvement, qui prendra plus tard, le nom de « fauvisme ». C’est un courant exclusivement français, qui marque l’art du début du 20ème siècle. Ce mouvement libère la couleur en la rendant non-imitative de la nature. « Il faut faire jouer sur la toile des couleurs franches et pures », disait Matisse. Le Fauvisme naît autour d’Henri Matisse. D’autres artistes l’accompagnent. Ils veulent créer des « chocs » émotifs ! Vlaminck, Derain, Braque sont dans la lignée des impressionnistes. Les couleurs ne doivent pas être mélangées. L’émotion et les sensations doivent naître par la couleur, non par l’anecdote et encore moins par l’invitation à reproduire la nature. Le fauvisme doit faire hurler la couleur avec des tons chauds et froids juxtaposés. … » voir suite sur leur blog.
Et puis, voici un vase qui a quelques année puisqu’il vient de mes arrières-grands parents maternels (nés en 1858) … Inutile de vous dire que j’y tiens « comme à la prunelle de mes yeux ! (le lilas m’a été offert par mon petit-fils en 2014).
Je vous souhaite tout le meilleur et si possible à samedi prochain !
Lilou Soleil nous propose de mettre La danse à l’honneur les samedis 17 et 24 février.
Je mettrai à l’honneur Pieter II Brueghel – Belge -Bruxelles 1564-Anvers 1638
la danse de noce en plein air -au Musée des Beaux-arts de Gand et celui du Musée des Beaux-Arts de Bruxelles .
Je vous laisse trouver les quelques différences entre ces 2 tableaux !
(photographié à Gand)
La Danse de noces en plein air de Pieter II Brueghel (Musée de Gand) est vraisemblablement une copie d’une œuvre perdue de son père Pieter Bruegel l’Ancien. La composition que nous voyons ici pourrait aussi être une compilation d’éléments empruntés aux diverses danses de noces peintes par son père. Il existe de nombreuses versions de La Danse de noces en plein air. Au premier plan, nous voyons quelques couples de danseurs qui se retrouvent dans toutes les versions, pratiquement comme des copies conformes. Il existe des versions où la mariée danse avec les autres couples. Ici, elle se trouve au centre à l’arrière-plan, devant un rideau auquel est fixée une couronne. Certains invités observent avec curiosité la coupe qui se trouve sur la table devant la mariée pour estimer le montant d’argent qu’elle reçoit en cadeau.
Et voici celui de Bruxelles
Pieter Brueghel II Bruxelles 1564-Anvers 1638 – Dance de noce en plein air – Signé 1607 – photographié à Bruxelles
Bon weekend à vous qui passez par ici ! A la semaine prochaine sans doute.
le tableau du samedi, initié par Lady Marianne et poursuivi par Lilou et Fardoise.
Je vous présente un tableau d’un peintre belge : JEAN BRUSSELMANS (Bruxelles 1884-Dilbeek 1953)
Jean Brusselmans (Bruxelles 1884-Dilbeek 1953) Le grand intérieur 1939 – huile sur toile – Photo faite au musée de Groeninge de Bruges
Peintre de portraits, de paysages, de natures mortes et de marines. Dessinateur, graveur et décorateur. Etudie très tôt la gravure mais choisit de se lancer dans la peinture. A l’Académie, il préfère suivre son programme personnel et étudier la nature. Il s’inspire de peintres aussi divers que P. Bruegel, J. Jordaens, G. Courbet et E. Manet.
Formation à la « Société Belge de Lithographie » (1898) et à l’Académie de Bruxelles chez Jean Delville et Isidore Verheyden (1897-1906). Il loue un atelier en 1907 avec Rik Wouters où il rencontrera Auguste Oleffe, Henri Ramah et Edgard Tytgat, ceux que l’on nommera plus tard les « fauves brabançons ». De 1906 à 1914, il peint des paysages de la région de Linkebeek. Epouse Maria Frisch en 1911, son unique modèle féminin.
En 1914, il participe au dernier Salon de « La Libre Esthétique », avec notamment Rik Wouters et G. Van De Woestyne. Habite Auderghem de 1914 à 1918 et se lie d’amitié avec Oleffe. A l’origine, il peint des paysages réalistes dans une touche impressionniste. Pendant la Première Guerre Mondiale, ses liens d’amitié se resserrent avec Ferdinand Schirren, Auguste Oleffe et Rik Wouters. Tous les quatre seront très influencés par Cézanne : la couleur devient l’élément primordial ainsi que les thèmes intimistes, plus fréquents. Bien qu’il utilise de larges touches rectangulaires, la construction du tableau est prépondérante.
Il subira ensuite l’influence de Van Gogh et des expressionnistes de Laethem mais tout en assimilant ces influences dans un style personnel. Par sa vision objective de la nature, il se rattache autant au réalisme qu’au style subjectif de l’expressionnisme de Laethem. La peinture de Brusselmans transcende la réalité : sa vision, épurée, arrache ses figures, les plus déshéritées, à la banalité quotidienne et les met en lumière. Sa palette est sobre, des noirs, des blancs d’argent, des terres de Sienne, des bleus contrastent avec des jaunes clairs. Sa touche est rectangulaire, droite ou inclinée… la matière est épaisse, dense.
Brusselmans a travaillé dans la solitude, la sobriété : il parle un langage intensément humain, celui de la détresse, de l’humble et du déshérité. Avec ses compositions rigoureusement construites et aux couleurs vives puis plus sobres, il occupe une place à part au sein des expressionnistes flamands.