Le week-end, un thème, un tableau -80e

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Lilou soleil nous propose de  finir en beauté  l’année avec le thème 

Je vous propose un tableau photographié au Musée des Beaux-Arts de Bruxelles

de Petrus van Schendel (Terheijden 1806-1870 Bruxelles)

PETRUS VAN SCHENDEL Terheyden 1806-Bruxelles 1870 - signé Un marché, le soir - Musée Bxl (2)-Modifier-2

Un marché le soir 

PETRUS VAN SCHENDEL Terheyden 1806-Bruxelles 1870 - signé Un marché, le soir - Musée Bxl (2)

Ce peintre, belgo-néerlandais,  a acquis une grande renommée avec ses paysages au clair de lune et ses marchés nocturnes dans lesquels les bougies et le feu ouvert fournissaient la source de lumière. Le genre répondait à la fascination du collectionneur romantique pour l’obscurité et les forces mystérieuses de la nature. Il peint également des paysages, des marines, des intérieurs de maisons, des portraits et des peintures d’histoire religieuse, presque tous avec des effets de lumière. Les scènes aux chandelles du peintre étaient si admirées qu’en France on l’appelait « Monsieur Chandelle ».

Son  talent de dessinateur fut reconnu très tôt et sa famille l’envoya à l’Académie des Beaux-Arts d’Anvers, où il suivit des cours de 1822 à 1828. Après son retour de Belgique en 1828, il séjourne alternativement à Breda, sa ville natale, et à Amsterdam, où il s’installe définitivement en 1830.

Le peintre Petrus van Schendel est surtout connu pour ses scènes romantiques de soir et de nuit. Ce spécialiste des effets de lumière fit fureur dans toute l’Europe avec ses vues nocturnes éclairées à la lueur d’une lampe, lanterne, bougie ou au clair de lune. Ce sont surtout ses scènes de marché nocturnes qui lui valurent une grande réputation aux Pays-Bas comme à l’étranger.

(Désolée pour la grandeur des photos, plus moyens de les redimensionner sur le blog) ! 

Je vous souhaite tout le meilleur pour l’an 2025 !  

A tout bientôt ! 

Le week-end, un thème, un tableau -77e

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Pour la première quinzaine de décembre, Lilou Soleil nous  propose d’aller faire un tour au bistrot

TOUS AU BISTROT

(j’ajoute  : « pas d’alcool si je dois conduire – l’abus d’alcool est mauvais pour  la santé ») 

Voici un tableau, du peintre belge Henri Evenepoel,  photographié au Musée Royal des Beaux-Arts de Bruxelles

Henri Evenepoel 1872-1899 - Le Caveau du Soleil d’Or (1896) est un tableau d’atmosphère où les tons acides enlèvent sur un fo

Le Caveau du Soleil d’Or (1896) est un tableau d’atmosphère où les tons acides enlèvent sur un fond aux valeurs assourdies l’arabesque des personnages dont le caractère doit son acuité à Toulouse-Lautrec.

 

Peintre, dessinateur et graveur, Henri Evenepoel ((Nice 1872 – Paris 1899)  est né en France de parents belges. Orphelin de sa mère à l’âge de deux ans, il bénéficiera de toute l’aisance d’une vie bourgeoise grâce au poste de haut fonctionnaire occupé par son père. Il évolue et grandit donc dans un univers familial strict mais favorable à l’apprentissage des arts et de la musique ; son grand-père est grand amateur d’art, son oncle est sculpteur et son père est un musicologue averti, rédacteur pour le Guide musical.

Le jeune Evenepoel reçoit une formation d’abord à l’École des Arts du Dessin des Saint-Josse-ten-Noode, puis à l’Académie de Bruxelles, ainsi que dans les ateliers privés d’Ernest Blanc-Garin et du peintre-décorateur et ornemaniste Adolphe Crespin. Sur les conseils de ce dernier et avec l’approbation de son père, qui lui préfère la voie plus lucrative de peintre-décorateur que d’artiste, Evenepoel poursuit sa formation à Paris. Il entre, en 1892, à l’École des Beaux-Arts dans la classe d’art décoratif de Victor Galland et, à la mort de son maître survenue un an plus tard, il devient élève dans l’atelier privé de Gustave Moreau. En maître éclairé, Moreau sait déceler et épanouir en ses élèves les dons particuliers de chacun, au lieu d’imposer une esthétique sclérosante, dogme de l’Académie.

Dans la capitale française, Evenepoel copie d’abord au Louvre Rembrandt et Botticelli, mais dès 1893, il croque sur le vif le spectacle de la vie parisienne et l’animation des rues. La diversité des types populaires le fascine, parfois jusqu’au naturalisme comme dans Le noyé du Pont des Arts (1895).

Evenepoel s’intéresse aux arts graphiques de son temps, apprécie Steinlen, Chéret, Forain, Willette, Grasset. Lui-même s’essaie à la lithographie et à l’eau-forte.

Un lien qui vous en dira plus : https://www.lanczgallery.be/Artistes-146-Henri_Evenepoel

Merci pour votre visite ! A tout bientôt, si ma santé se rétablit

 

Le week-end, un thème, un tableau -75e

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Pour finir novembre, Fardoise nous propose

« Un peu de love et de tendresse »

Voici un tableau de Gustaf Wappers  photographié au Musée des Beaux-Arts d’Anvers.

Gustaf Wappers - Anvers 1803-Paris 1874 - Jeune mère avec son enfant - 1854

 Jeune mère avec son enfant - 1854

Gustave Wappers, né le 23 août 1803 à Anvers et mort le 6 décembre 1874 à Paris, est un peintre belge d’inspiration romantique, historique et portraitiste. Il est considéré comme une figure majeure de la naissance du romantisme en Belgique et du renouveau du style flamand. Remarqué au Salon de Bruxelles de 1830, il produit alors un ensemble d’œuvres à sujet historique, avant de se consacrer au portrait à la fin de sa carrière, qu’il passe en France.

Il était également connu sous le nom flamand d’Egidius Karel Gustaf Wappers sous lequel il signait ses œuvres.

Gustave Wappers s’initie à l’art de la peinture à l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers où il est l’élève de Guillaume Herreyns et Mathieu-Ignace van Brée. Il échoue au prix de Rome et doit renoncer au séjour à la villa Médicis qui récompense les lauréats.

Grâce à l’appui de son père, industriel et négociant prospère, il voyage en France et en Italie pour y enrichir son expérience artistique.

Son séjour à Paris en 1826 lui permet ainsi d’introduire le mouvement romantique, alors essentiellement français, dans le futur royaume de Belgique. C’est de l’exaltation des événements et sentiments patriotiques que naît le romantisme belge.

Voir plus ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Wappers

Bien à vous qui passez … Et à tout bientôt (si possible) 

Le week-end, un thème, un tableau – 72e

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pour le mois d’octobre et que c’est OCTOBRE ROSE Lilou nous propose

Je vous présente un tableau photographié à la Piscine de Roubaix de

REMY COGGHE – peintre belge   (Mouscron 1874-1935 – Roubaix )

REMY COGGHE - peintre belge Mouscron1874-1935 - Roubaix LA FOUILLE EN DOUANE 1890

intitulé :  LA FOUILLE EN DOUANE  1890.

Voici le lien qui vous en dira un peu plus sur ce peintre bien connu à Roubaix. :

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9my_Cogghe

Le week-end, un thème, un tableau – 71e

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pour le mois d’octobre et que c’est OCTOBRE ROSE Lilou nous propose

Voici  le  tableau promis , samedi dernier, de Jenny Montigny . (photographié au Musée des Beaux-Arts de Gand).

Jenny Montigny (Gent 1875-Sint-Martens-Latem 1937) Le jardinier-2

Le jardinier 

JENNY MONTIGNY (Gent 1875-Sint-Martens-Latem 1937)

Une peintre impressionniste belge et pastelliste de portraits, paysages, intérieurs et natures mortes.

Pendant les vingt premières années de sa vie, elle a été soumise à l’éducation typique de la classe moyenne d’un milieu aisé. Elle était fascinée depuis l’enfance par l’art et faisait tout son possible pour atteindre son but. Elle découvre son grand modèle fin 1892 au Musée des Beaux-Arts de Gand ; pleine d’admiration, elle se tenait devant le tableau « De Ijsvogels » d’Emile Claus qui venait d’être acheté par la Ville. À partir de 1895, elle visite régulièrement l’atelier de Claus à Astene, pour y suivre des cours gratuits. En 1904, elle troque la ville bourgeoise de Gand contre une existence indépendante et incertaine à Deurle. Après ses débuts à l’Exposition de Gand en 1902, elle expose à Paris dès l’année suivante. Pendant de nombreuses années, elle fut une présence remarquée aux expositions de la « Société des Beaux-Arts », et sa participation entraîna également le succès : déjà en 1906, l’État français acheta un de ses tableaux au « Salon des Indépendants ». Elle a été active dans l’association d’artistes luministes « Vie et Lumière ». Elle participe souvent à des expositions à Bruxelles, entre autres au Waux-Hall du « Cercle Artistique et Littéraire » en 1904.  le périodique gantois « La Tribune Artistique » découvre l’immense valeur de son œuvre : « Que tout respire la jeunesse : illusion, charme, joie de vivre… Le printemps a son mot à dire, le soleil, la lumière, une ambiance agréable, la nature en fête. Les fleurs et les arbustes perturbent souvent le champ de vision, donnant aux spectateurs l’illusion qu’ils sont au milieu de la scène.

Montigny peint par larges frottis spontanés qui contribuent au pouvoir synthétique de ses peintures. Elle a passé les années de la Première Guerre mondiale à Londres. Elle a été active entre autres dans le « Women’s International Art Club ». Au cours de ces années, elle peint principalement près de Hyde Park et de Kensington Gardens. L’atmosphère grise et brumeuse semblait lui convenir parfaitement. Les années de guerre, cependant, ont été une catastrophe financière ; de retour à Deurle, elle a été forcée de vendre sa maison. L’école primaire Sint-Jozef était à proximité. Ici, elle a pu étudier son sujet préféré sans être dérangée : les enfants ébats de Deurle. L’important est que Montigny a interprété des thèmes explicitement féminins tels que les mères allaitantes, baigner les bébés et les enfants jouer. Il est également intéressant de noter qu’elle n’a pas traité ces thèmes de manière douce. Montigny a certainement puisé dans son entourage immédiat, comme le note un critique contemporain : « Un modèle à sa disposition, en maison, à l’atelier, un modèle qui se laissait étudier à sa guise, qu’on pouvait caresser du regard longtemps ! Et les conditions étaient favorables. Fille robuste mariée à un solide ouvrier flamand, elle accoucha d’un petit être rose, qui se développa sous les yeux de l’artiste. Sa préférence pour l’intimité humaine l’a amenée à se différencier de plus en plus de Claus ; thématiquement, techniquement et coloristiquement, elle parlait une langue très différente. Cependant, les problèmes financiers ont continué. Claus l’a aidée à plus d’une occasion ; après sa mort, elle a reçu le soutien de sa sœur. En tout cas, cette incertitude matérielle indique qu’il y avait peu d’acheteurs disponibles pour son travail pendant la période d’entre-deux-guerres. Des expositions individuelles répétées indiquent que Bruxelles l’attirait davantage. Les expositions de Montigny attirent l’attention et son travail est régulièrement bien accueilli dans la presse. Quelque peu éloignée du milieu artistique, elle meurt en 1937 dans sa maison de Deurle.

Dans notre groupe, j’aime et j’essaye de vous présenter, le plus souvent possible des artistes-peintres femmes.

Voilà, j’espère que cela vous a plu ou donné des interrogations.

« Le génie de chaque artiste n’est pas dans ses mains… Mais dans son regard. »

« L’essentiel est invisible pour les yeux, l’essentiel c’est d’apprendre à regarder. On apprend à regarder en regardant, ainsi qu’on apprend à penser de penser. L’exercice est le principal maître : S’arrêter à ce simple et habituelle, détecter le caractère extraordinaire de la chose la plus commune. « Apprendre à voir, c’est l’apprentissage plus long dans tous les arts » (Goncourt)