Week-end – thème – tableau – le thème d’avril – 93e participation

C’est le violet que Lilou nous demande de mettre à l’honneur  

Je vous présente, ce samedi, un tableau d’ Auguste Oleffe – né le 17 avril 1867 à Saint-Josse-ten-Noode et décédé le 14 novembre 1931 à Auderghem. C’est un artiste-peintre belge, dessinateur et lithographe

Il exerce le métier de lithographe-dessinateur dans une imprimerie, tout en suivant des cours à l’école de dessin de Saint-Josse-ten-Noode et à l’Académie libre L’Effort.

Auguste Oleffe - titre : En août - Photographié au Musée des Beaux-Arts de Bruxelles 

Ami de Sander Pierron, il participe avec lui aux activités du groupe du Rouge-Cloître à Bruxelles en même temps qu’Alfred Bastien et Frans Smeers, tandis que son inspiration s’oriente vers des sujets à caractère social dans l’esprit du réalisme ambiant.

Il visite brièvement Paris en 1890, et se marie en 1891. Il séjourne souvent de 1895 à 1902 avec son épouse et Louis Thévenet qu’il initie à la peinture, en bord de mer à Nieuport, où il peint les pêcheurs et des marines.

En 1898, c’est avec quelques amis comme Ferdinand Schirren, Louis Thévenet, Jan Stobbaerts, qu’il fonde à Bruxelles   » le cercle Le Labeur »  où domine un naturalisme imprégné peu à peu des formules impressionnistes et luministes du moment.

Sa personnalité s’impose parmi la jeune génération lorsque, grâce au legs du collectionneur Henri Van Cutsem, il acquiert la maison de ses rêves en 1906 à Auderghem au no 1885 chaussée de Wavre.  Elle devient bientôt le lieu de ralliement des peintres formant le fauvisme brabançon tels que Wouters, Jean Brusselmans et Willem Paerels. Il y crée des chefs-d’œuvre et peint des portraits de membres de sa famille et d’amis (tel Rik Wouters), toiles achetées par les plus grands musées du pays

En 1906, il est membre fondateur du cercle artistique L’Estampe [ et il est invité à La Libre Esthétique dès 1906.

En 1912, il se lie d’amitié avec Rodolphe Strebelle, qui dessine au cercle libre L’Effort et qui qualifie son art de joyeux et de positif. Selon lui, il dépasse l’impressionnisme par l’ampleur de la touche et, sans sacrifier aux séductions de la lumière, marie avec somptuosité les noirs profonds aux tons vifs et clairs.

Oleffe peint des marines et des scènes de pêcheurs selon une technique franche et des tonalités relativement sombres.

Dans ses tableaux, généralement de grandes dimensions, il traite, du plein air et des jeux lumineux, des scènes hédonistes en des jardins ensoleillés, peuplés de silhouettes familières. Il se montre séduit par Auguste Renoir, par la palette d’Édouard Manet dont il reprend volontiers l’usage des tonalités noires et vertes associées à un chromatisme acide et par les couleurs des œuvres de Whistler.

Peintre choyé et honoré, il eut une  influence sur la peinture belge du début du siècle et sur Rik Wouters, Charles Dehoy, Anne-Pierre de Kat, Jean Brusselmans et Ferdinand Schirren. Paul Fierens appellera plus tard ses amis les Fauves brabançons.

Merci à vous qui passez !
Je vous souhaite un bon weekend et à tout bientôt 

Le samedi, un thème, un tableau – 91

Voici le thème que Fardoise  nous propose pour ce dernier samedi de  mars  : 

« Après quelques jours de beau temps, le froid revient, il est temps de ressortir le tricot, je vous propose donc de pister les tricoteurs et tricoteuses dans la peinture. »

Voici 2 tableaux photographiés au Musée des Beaux-Arts d’Anvers . 

J’ai choisi ces deux œuvres d’art, pour le réalisme social  dont elles font écho . 

Le premier  est du peintre belge  Eugeen van Mieghem  né à Anvers le 1er octobre 1875 et mort le 24 mars 1930 

C’est à l’école primaire que se révèlent les talents artistiques d’Eugeen van Mieghem. Aux alentours de 1892, il fait la découverte des œuvres de Vincent van Gogh, de Georges Seurat, de Constantin Meunier et de Henri de Toulouse-Lautrec, qui l’orienteront vers l’art réaliste. Ses modèles et thèmes d’inspiration seront désormais le petit peuple gravitant autour du port d’Anvers.

L’œuvre d’Eugeen Van Mieghem donne une image impressionnante, unique en son genre et virtuose, de la vie des gens vers 1900 dans un port mondial. Le port anversois, comme bien d’autres ports moins grands, a été la source d’inspiration de nombreux artistes et plasticiens. Van Mieghem, lui, plaçait l’homme de la rue et sa lutte constante pour une existence digne de ce nom au centre de sa démarche. Van Mieghem n’a pas échappé à son destin. Ses origines, son talent et son idéalisme l’ont poussé à choisir, en toute honnêteté et cohérence, d’être le peintre du peuple, son peuple, le petit peuple du port d’Anvers.  

 Fille du port en train de tricoter

En 1892, il suit les cours de l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers, mais en est renvoyé. Il fréquente alors des mouvements politiques culturels progressistes et rejoint un groupe anarchiste.

Van Mieghem connaît le succès au Salon de La Libre Esthétique de Bruxelles en 1901, où ses œuvres sont exposées à côté de celles de Claude Monet, Paul Cézanne, Camille Pissarro, Auguste Renoir et Édouard Vuillard. Voir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugeen_van_Mieghem

Ce 2e tableau est de Jozef Israëls, né le 27 janvier 1824 à Groningue et mort à La Haye le 10 août 1911 (à 87 ans), c’est un peintre, lithographe et graveur réaliste néerlandais.

Ida, la fille du pêcheur au pas de la porte 1851

Membre de l’École de la Haye, il illustre une veine du réalisme social en se concentrant principalement sur les déshérités du ghetto d’Amsterdam.

Malgré sa formation, il n’a pas consacré sa carrière à peindre des scènes historiques. Alors qu’il se remettait d’une maladie dans le village de pêcheurs néerlandais de Zandvoort, il a été consterné par le sort tragique des pêcheurs et de leurs familles. Ses peintures sobres retraçant la vie du village de pêcheurs lui valent une renommée internationale. Les critiques ont comparé son travail au pinceau d’empâtement, ses couleurs chaudes et son utilisation du clair-obscur avec le travail de Rembrandt.

: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jozef_Isra%C3%ABls

Le samedi, un thème, un tableau -89e

Pour mars – poissons et crustacés 

Nous sommes entrés dans le signe astrologique des poissons, c’est la raison pour laquelle Fardoise nous propose ce thème.  Quant aux coquillages, ils seront délaissés cette fois-ci afin de nous les « servir » dans un prochain thème. 

Je vous présente 2 tableaux  du XVIIe siècle élaborés par 2 peintres anversois. 

Le premier je l’ai photographié (voici quelques mois) au Musée des Beaux-Arts d Anvers , il est de : 

Frederik van Valckenborch – Anvers 1566-Nuremberg 1623 –

son titre : marché aux poissons – 

Frederik van Valckenborch  quitta Anvers en 1586, pour se rendre à Francfort, dont il devint citoyen en 1597. Il résida à Nuremberg à partir de 1602 et y acquit la citoyenneté en 1606. Il a visité Venise et peut-être Rome. Contrairement aux autres artistes de la famille Van Valckenborch, il a peint non seulement des paysages, mais aussi des scènes historiques, mythologiques et religieuses. Maniériste authentique, il rechercha les effets de clair-obscur, le dynamisme et l’éclectisme dans l’inspiration.

Le second, le l’ai photographié au Musée des Beaux-Arts de Gand, il est de Adrian Van Utrecht (Anvers 1599-1652) et s’intitule : 

Etalage d’un poissonnier 

Ce monumental tableau (215.5 x 300.5 cm) ne se veut pas une vue réaliste d’un étal de poissonnier ; il vise plutôt à illustrer la variété des produits de la mer. Les peintures représentant des poissons peuvent aussi se lire comme des allégories de l’Eau. Van Utrecht ajoute à sa composition d’autres éléments de la peinture de genre : tandis que le poissonnier négocie avec une cliente, un jeune voleur coupe en catimini les cordons de sa bourse. Les allusions à l’érotisme et à la sexualité, surtout en ce qui a trait à l’étalage de poissons, sont une leçon de morale contre les dangers de la passion aveugle. Ce tableau a déjà orné le manteau de cheminée de la cuisine de l’abbaye Saint-Pierre de Gand.

Adriaen van Utrecht Anvers 1599 – Anvers 1652

En 1614, il entre comme apprenti dans l’atelier de Herman de Neyt, peintre et marchand d’art. Il est d’abord influencé par Frans Snyders, puis Jan Fyt. Il voyage ensuite en France, en Allemagne et en Italie, où il découvre le style baroque et les effets du chiaroscuro. Après son retour à Anvers, en 1625, il est admis à la guilde de Saint-Luc2. En 1628, il épouse la peintre et poétesse Constantia, fille du peintre et poète Willem van Nieulandt II, quelques mois après que sa sœur Catharina ait épousé le peintre Simon de Vos.

Adriaen dirige son propre atelier de 1626 à 1646. Il devient un artiste à succès qui reçoit des commandes internationales.

 Il compte parmi ses élèves Philip Gyselaer et Cornelis van Engelen.

Van Utrecht est particulièrement connu pour ses natures mortes. Il peint également des tableaux de chasse, des vanités, des étals de poissons et des scènes de ferme. Il a collaboré avec plusieurs autres artistes, et est connu pour avoir réalisé les éléments de nature morte de tableaux de David Teniers le Jeune, Jacob Jordaens, Erasmus Quellinus II, Theodore Rombouts, Theodoor van Thulden, Jan van den Hoecke et d’autres peintres connus.

Je vous remercie pour votre passage et je vous souhaite une bonne semaine et vous dis à tout bientôt ! 

Le samedi, un thème, un tableau -87e

Lilou nous propose pour ce dernier samedi de février : 

Photographié au Musée des Beaux-Arts d'Anvers - Tableau de Valerius De Saedeleer -  peint en 1928.

Valerius De Saedeleer (Alost 1867 – Leupegem 1941) est un peintre belge.

Sa Jeunesse :

Son père même est cause de ses premières difficultés. Directeur d’une fabrique de savon à Alost, l’homme têtu et bien-pensant est effrayé bientôt par l’incontinence des désirs, des rêves et des talents de son fils qui, adolescent, veut déjà se consacrer à l’art. Le père condamne ce désir et oblige son fils à un apprentissage à Gand dans la firme textile De Leener, alors qu’il a à peine quitté l’école primaire. Mais Valerius abandonne bien vite cet emploi, ainsi que les cours de tissage à l’école industrielle et se fait inscrire comme élève aux Académies d’Alost et de Gand. Le père cependant se montre intraitable jusqu’à ce que son fils quitte Alost et parte pour Bruxelles où il suit les cours de peinture du paysagiste Franz Courtens et débute dans le sillage de l’impressionnisme. Grâce à son entêtement, Valerius De Saedeleer conquiert sa liberté dès 1887 et il lui est loisible de se consacrer entièrement à l’art. Envie d’en connaître plus, voici le lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Valerius_De_Saedeleer

Bon weekend à vous qui passez !
Rendez-vous au mois de mars. 

Le samedi, un thème, un tableau -82e

Fardoise nous propose  de chercher des représentations de rois et de reines à travers les siècles

« tirer les rois »

Je vous emmène au Musée Royal des Beaux-Arts de Bruxelles à la découverte des époux Philippe 1er de Castille et Jeanne de Castille. 

Ecole Pays-Bas Méridionaux Bruxelles entre 1495-1506 - Volets du triptyque de Zierikzee -à gauche Philippe le Beau 1475-1506 -à droite Jeanne la Folle 1482-1555

Philippe de Habsbourg, dit Philippe le Beau, né le 22 juin 1478 à Bruges en Flandres et mort le 25 septembre 1506 dans le royaume de Castille, est un duc, fils de Maximilien de Habsbourg et de Marie de Bourgogne. Par sa mère, il est le petit-fils de Charles le Téméraire. Il devient Philippe Ier, roi de Castille peu avant sa mort à 28 ans.
En 1496, il épouse Jeanne de Castille (dite Jeanne la Folle). Ils ont six enfants :
Éléonore de Habsbourg (1498-1558), reine du Portugal par son mariage avec Manuel Ier de Portugal, puis reine de France par son mariage avec François Ier ;
Charles Quint (1500-1558), empereur du Saint-Empire ;
Isabelle d’Autriche (1501-1526) ; reine de Suède, de Norvège et de Danemark (mariée au roi Christian II (roi de Danemark)) ;
Ferdinand Ier de Habsbourg (1503-1564), empereur du Saint-Empire ;
Marie de Hongrie (1505-1558), reine de Hongrie et de Bohême (mariée au roi Louis II de Hongrie) ;
Catherine de Castille (1507 – 1578), reine du Portugal (mariée au roi Jean III).
À la fin de sa vie, il hérite avec sa femme du royaume de Castille. Son fils Charles Quint lui succède. Celui-ci hérite également de la Castille et d’autres territoires et il succède à son grand-père comme empereur du Saint-Empire romain germanique.

A tout bientôt et bon weekend