Tableau du samedi – 101e participation

Pour terminer le mois de juin, Lilou nous propose de 

 fêter  la musique ! 

Mon coup de cœur est un tableau de Magritte photographié au Musée Magritte de Bruxelles ! 

Je me contenterai de vous présenter cette peinture . En effet, je pense que Magritte   est connu de vous  toutes et tous qui passez par ici ! 

Le premier jour ! 

Bien à vous qui passez ! Bonnes vacances et à tout bientôt (j’espère !) 

Tableau du samedi – 100e participation

Lilou nous propose  , comme thème,  EN JUIN
« C’est le moment de choisir vos prochaines vacances parce  que les réservations vont bon train.  Que préférez vous la montagne, la campagne ou la mer où au détour d’une rando ou une simple balade on découvre des petits villages pittoresques ou pas ! ».  
A vous de voir vos peintres préférés ! 

Installé depuis 1987, dans une maison bourgeoise du 19ème siècle, au cœur du Vieux Namur, le musée Rops réunit plus de 3000 œuvres de l’artiste dont près de 300 sont présentées.  

Je l’ai  visité, il y a quelques années, et parmi de nombreuses œuvres photographiées, je vous en présente deux. 

                         La plage 1878

Homme de rupture FELICIEN ROPS  (Namur 1833-1898 Paris) eut une existence et une activité créatrice guidées par ses passions, ses audaces et ses tourments.

Tout son art dénonce l’hypocrisie bourgeoise, en même temps qu’il transgresse les interdits de son époque, en célébrant l’érotisme, la femme, le désir, le macabre, l’aventure.

Artiste inclassable mais novateur, dérangeant et longtemps censuré dans sa ville natale, Rops continue à fasciner et à interroger le visiteur contemporain.

Ce 19e siècle, qu’il a parcouru, a été bouleversé par le progrès industriel, l’évolution des mœurs  et la modernité et qui allait donner naissance au Symbolisme en art.

A l’âge de 18 ans, ce jeune artiste assoiffé de liberté quitte Namur pour Bruxelles.  Il y fonde un journal, Uylenspiegel, journal des ébats artistiques et littéraires (1856-1863), dans lequel il réalise des caricatures ironiques et grinçantes sur les classes sociales, les artistes de son temps mais aussi les événements politiques.   En 1864, Félicien Rops rencontre Charles Baudelaire pour lequel il réalise en 1866 le frontispice des Epaves, les poèmes condamnés des Fleurs du Mal et s’inspire de l’univers du poète.

En 1874, il s’installe à Paris.  Il sera un illustrateur recherché par les grands écrivains de sa génération : Barbey d’Aurevilly, Mallarmé, Péladan, Verlaine, etc…

Son thème de prédilection est la femme ! 

Que se soient les querelles de courtisanes dans les bistros parisiens (l’Attrapade, 1877) ou la femme dominatrice menant la gent masculine (les Dames au pantin, 1873-1890), ou encore celle qui se laisse guider par ses instincts symbolisés par un cochon (la célèbre Pornocratès, 1878), Félicien Rops tire son inspiration des idéologies de cette fin-de-siècle où l’esprit de la Décadence est présent en art et en littérature : prostitution, érotisme, satanisme.  Sa dernière série de gravures éloquemment intitulée (Les Sataniques, 1882) célèbre l’alliance de la femme et de Satan sur le monde.

Grand voyageur, graveur et dessinateur invétéré, peintre à ses heures, Félicien Rops multiplie les talents et les approches sur son temps.

Sa correspondance abondante (plus de 4000 lettres répertoriées) est une source infinie de renseignements sur ses questionnements, ses doutes, ses élans vitaux mais aussi sur la vie artistique au 19e siècle.

L’étude scientifique de ses lettres fait l’objet d’un site spécifique : www.ropslettres.be.

Merci à vous pour votre visite ! Je vous souhaite un tout bon weekend !

Tableau du samedi – 98e participation

La seconde moitié du mois de mai comporte encore trois samedis, Fardoise a  choisi de nous proposer un thème large et un peu fourre-tout

les peintres et le point de vue

Pour l’avant dernier samedi de mai, je vous présente un tableau d’Henri de Braekeleer – peintre belge – photographié au Musée Royal des Beaux-Arts de Bruxelles 

 Henri de Braekeleer (1840-1888) - L'homme à la fenêtre -1873-76

Henri de Braekeleer est né à Anvers le 11 juin 1840 et mort dans la même ville le 20 juillet 1888.

Inscrit en 1854 à l’académie d’Anvers, H. De Braekeleer en sort en 1861, non sans avoir exposé deux œuvres au salon triennal, en 1858 : « Le faucheur, La laveuse » . Celles-ci furent vertement reçues par la critique.

 Deux courts voyages, à Amsterdam en 1863, à Francfort en 1864, constitueront vraisemblablement ses seuls déplacements à l’étranger. L’œuvre de H. De Braekeleer est complexe et marquée d’influences diverses. Son réalisme évocateur, il le doit aux leçons de son père, F. De Braekeleer ; sa gravité et son sens aigu du détail à celles de son oncle, H. Leys.

Son intimisme n’est pas étranger à la tradition du XVIIe siècle hollandais. On ne peut davantage écarter l’influence probable de l’esthétique humble et contemplative de John Ruskin à laquelle De Braekeleer aurait été sensible. Mais l’atmosphère intime et feutrée des scènes d’intérieur reflète plus encore la personnalité profonde de l’artiste.

Souffrant de troubles mentaux, il est contraint d’interrompre son travail entre 1880 et 1883. Des natures mortes plus librement exécutées, quelques figures féminines brossées à l’aide d’une large technique « impressionniste » qu’il n’a jamais maîtrisée ni réellement assimilée, ne sont qu’un intermède avant le retour, dans ses dernières œuvres – « Le repas » (vers 1885,) « Le globe terrestre » – à une esthétique réaliste jamais abandonnée. (Extrait du – dictionnaire des peintres belges -)

La solitude est devenue pour lui un choix de vie. Il loue une chambre dans le vieil Anvers, la quitte au bout de deux ou trois mois et en choisit une autre qu’il abandonnera pour un troisième refuge.

Son but ? Faire le portrait des chambres ! Mais ce sont les fenêtres qui le fascinent, celles qui permettent d’apercevoir l’animation de la place ou les jardins, les toits, les clochers.

  Henri De Braekeleer (1840-1888) - Intérieur, rue du Serment à Anvers - 

 

*   *   *

Ce tableau a accroché mon regard un bon moment, lors de ma visite à l’exposition « Fin de siècle » au Musée des Beaux-Arts de Bruxelles.

Cet homme regardant par la fenêtre est dans une pièce paraissant vide … Vient-il visiter un nouveau logement ?  Ou au contraire, jette-t-il  un dernier regard vers le mouvement de la rue qu’il quitte … ?

Merci à vous d’avoir pris le temps de me lire jusqu’ici !  A toutes et tous, je vous souhaite un bon weekend, en espérant vous retrouver bientôt 

Tableau du samedi – 97e participation

 

 

La seconde moitié du mois de mai comporte encore trois samedis, Fardoise a  choisi de nous proposer un thème large et un peu fourre-tout

les peintres et le point de vue

Je vous présente, une fois de  plus, un tableau d’Emile Claus 

Peintre belge (Sint-Eloois-Vijver – (Vive. Saint-Eloi )1849- Deinze 1924) spécialisé dans l’interprétation du paysage plat, humide et vaporeux que traverse la Lys en Flandre.  

J’ai eu un très grand plaisir à découvrir et à photographier cette œuvre au Musée des Beaux-Arts d Anvers  –

Désherbage manuel du lin en Flandre – 1887 

Emile Claus – Sint-Eloois-Vijve 1849-Astene 1924 – la culture du lin en Flandre – 1887

Je vous souhaite un bon weekend – A tout bientôt, si ma santé s’améliore un peu …  Bien à vous et merci d’être passé(e)s sur mes modestes participations 

Week-end – tableau – 2e thème d’avril – 96e participation

Lilou nous demande de mettre à l’honneur  les fruits de saison . 

Je vous propose deux tableaux 
 de Joachim Beukelaer (Anvers, né vers 1534 – décédé vers 1574)

Beuckelaer est considéré, avec son oncle et maître Pieter Aertsen, comme le créateur des scènes de marché et de cuisine.

 On suit sa production grâce à une quarantaine de tableaux, signés et datés de 1561 à 1574, dans lesquels il met au point un type de composition qui réserve un large premier plan à la description précise et colorée de produits de la terre.

Pour bien mettre en valeur le moindre détail, le peintre utilise le procédé archaïque d’un point de vue en hauteur, rendant possible une composition étagée à la limite de la stabilité.

Photographié au Musée des Beaux-Arts de Valenciennes

De part et d’autre de la jeune pourvoyeuse, figée dans son attitude, sont représentées des scènes animées de personnages ; ces détails sont exécutés avec un pinceau plus léger et des couleurs moins vives.

Ces compositions denses et avant tout descriptives témoignent bien de cette « horreur du vide » caractéristique de l’âge du maniérisme. Si Beuckelaer n’a pas eu de suiveurs immédiats à Anvers, sa conception de la nature morte animée trouva un écho, en Italie, dès les années 1580 avec Vincenzo Campi à Crémone et Annibale Carrache à Bologne.

https://musee.valenciennes.fr/collections/chefs-doeuvre/la-pourvoyeuse-de-legumes/

Un autre tableau « Des fruits et légumes « 

(photographié au Musée des Beaux-Arts d’Anvers)

Le marché aux légumes du XVIe siècle de Joachim Beuckelaer a souffert de maintes détériorations. La restauratrice Eva van Zuien nous dit tout sur les maux du tableau.

suivre ce lien pour en connaître davantage : https://kmska.be/fr/des-fruits-et-legumes-rayonnants.

Durant la restauration, on a pu constater que » Beuckelaer dessinait utilisant deux couleurs : noir et rouge. A de nombreux endroits, le dessin sous-jacent est perceptible à travers la couche picturale.« 

A vous qui passez, je vous souhaite un beau  weekend !
A tout bientôt !