Émile Bernard, né le 28 avril 1868 à Lille et mort le 16 avril 1941 à Paris, est un peintre, graveur et écrivain français.
Artiste postimpressionniste, il est associé à l’école de Pont-Aven. Il a fréquenté Vincent van Gogh, Paul Gauguin, Eugène Boch et plus tard Paul Cézanne.
Ses œuvres les plus radicales ont été réalisées durant sa jeunesse, dans les années 1887-1892 où il participe aux innovations stylistiques de la fin du XIXe siècle : il inaugure le cloisonnisme avec Louis Anquetin et Paul Gauguin. Ses recherches de simplification de la forme le conduisent vers le synthétisme, puis le symbolisme. Il part habiter en Égypte en 1893 où il vit jusqu’en 1904. À partir de 1893, il évolue progressivement vers un retour au classicisme inspiré par les maîtres anciens, comme les primitifs italiens ou plus tard les peintres vénitiens, mais aussi Raphaël, Nicolas Poussin ou Diego Vélasquez.
Son travail littéraire est moins connu, il a écrit de la poésie sous le pseudonyme de Jean Dorsal, plusieurs romans, une pièce de théâtre et également de la critique d’art.
A vous qui passez ! Je vous souhaite tout le meilleur cette semaine ! Un grand merci d’avoir pris la peine de me lire jusqu’ici … Je suis très peu présente pour le moment, pour divers motifs indépendants de ma volonté, mais je suis allée admirer toutes vos participations précédentes. Beaucoup de difficultés pour mettre un commentaire chez certain(e)s …
Le thème, proposé par Fardoise, pour septembre : Elle fume, tu fumes, ils ou elles fument !
Voici un tableau de Christian Schad photographié au Musée Royal des Beaux-Arts de Bruxelles lors de l’exposition « Berlin de 1912-1932.
Christian Schad est né le 21 août 1894 à Miesbach, bourgade médiévale de Haute Bavière à 50 kilomètres de Munich.
Il quitte le lycée peu avant le baccalauréat. Il veut suivre sa vocation : être peintre. Avec le soutien de ses parents, il part donc pour Munich. Mais les cours de l’école des beaux-arts lui deviennent vite insupportables. Il les abandonne au bout d’un semestre. Cependant, il s’est initié aux courants en vogue dans les galeries. Ainsi a-t-il découvert l’ expressionnisme, dont ses premiers tableaux portent la marque.
Mobilisé dans l’infanterie en août 1914, il simule une maladie de cœur et il est réformé. Il quitte l’Allemagne pour un sanatorium en Suisse. Arrivé à Zurich en août 1915, il rencontre bientôt les animateurs du Cabaret Voltaire, le couple formé par Hugo Ball et Emmy Hennings, à l’origine du mouvement Dada.
A vous qui passez ! Je vous souhaite tout le meilleur cette semaine ! Un grand merci d’avoir pris la peine de me lire jusqu’ici … Je suis très peu présente pour le moment, pour divers motifs indépendants de ma volonté, mais je suis allée admirer toutes vos participations précédentes. Beaucoup de difficultés pour mettre un commentaire chez certain(e)s …
Pour les 2 derniers samedis du mois d’août, le thème, choisi par Lilou sera :
La lune des fruits brûlés
Il s’agit tout simplement de cette période où l’on récolte les derniers fruits (et fleurs) de notre saison d’été.
Je vous présente, en premier lieu, un tableau(photographié au Musée des Beaux-Arts de Bruxelles) peint par un peintre belge :
RIK WOUTERS (Maline (Belgique 21 août 1982-Amsterdam 11 juillet 1916)
(biographie déjà présentée en mars 204)
Rik Wouters – Humeur sombre (la coupe aux pommes) – 1915
Il a laissé une œuvre éclatante et colorée, loin des drames qui ont marqué son existence jusqu’à sa disparition prématurée en 1916, à l’âge de 33 ans. Il a dominé tant la peinture, la sculpture que le dessin : son parcours extraordinaire l’érige aujourd’hui en Maître incontestable de l’Art moderne en Belgique. L’art de Rik Wouters, c’est avant tout une abondance de couleurs et des sujets authentiques simples, touchants. Par son langage visuel, la construction de ses sujets est la richesse lumineuse de sa palette, il a développé un style d’avant-garde, tout en ayant été associé à Ensor et Cézanne.
Je ne peux résister à vous présenter 2 œuvres d’Henri Fantin-Latour , photographiées au musée L’Ermitage de Saint-Pétersbourg, il y a quelques années.
Henri Fantin-Latour – Nature morte, fleurs, compotier et carafe
Henri Fantin-Latour (1836-1904) - Citron, pêche, pomme et tulipes 1875 -
HENRI FANTIN –LATOUR (Grenoble, Isère 1836 – Buré, Orne 1904)
Parallèlement à son activité de portraitiste, Fantin-Latour réalise une grande quantité de natures mortes. Dans les années 1860, celles-ci jouent même un rôle capital dans sa carrière. C’est en effet en Angleterre, où il séjourne régulièrement, que Fantin-Latour trouve de nombreux amateurs pour ses compositions de fleurs et de fruits. Achats et commandes se succèdent alors, assurant au peintre une réussite commerciale à laquelle le reste de son œuvre ne lui a pas permis, jusque-là, de prétendre. Pleines de poésie, un peu désuètes, les natures mortes de Fantin-Latour peuvent étonner à l’époque des impressionnistes avec lesquelles l’artiste entretient d’ailleurs de véritables liens de sympathie. Cependant, le choix d’un tel sujet n’est pas aussi innocent qu’il n’y paraît. Dans la hiérarchie des genres édictée par l’Académie des Beaux-arts au XVIIe siècle, la nature morte de fruits ou de fleurs est reléguée au bas de l’échelle. En se libérant de tout prétexte littéraire, religieux ou historique (censé conférer valeur et noblesse à l’œuvre), Fantin-Latour prend le contre-pied des principes académiques. Cette toile, qui ne raconte rien, semble destinée au seul plaisir des yeux, incarnant, à ce titre, l’une des principales finalités de l’art moderne. Pour autant, il ne s’agit pas d’une rupture radicale avec la tradition. Tout comme dans le portrait, Fantin-Latour montre, dans la nature morte, son attachement au passé. Le peintre revendique ici ouvertement l’héritage de Chardin, maître de l’école française du XVIIIe siècle.
Selon un procédé classique, la disposition en triangle du bouquet, de l’assiette de fruits construit l’espace. A ces éléments, s’ajoute le couteau posé en biais au bord de la table, accessoire traditionnel qui permet de creuser la perspective. La lumière claire et subtile met en relief les volumes et les couleurs vives des fleurs et des fruits.. Ce tableau est un bon exemple du monde méditatif et intime cher à Fantin-Latour où la quiétude s’harmonise savamment avec la vivacité des tons et des couleurs.
Une bonne semaine à vous qui passez ! A tout bientôt et merci de m’a lue jusqu’ici